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Le divertissement revient toujours hanter les conversations, comme une sorte de tissu social qu'on porte malgré nous, sans plus vraiment nous en rendre compte. Écrit dans un souffle littéraire, à cheval entre l'anecdotique et l'analyse culturelle, cet essai tente de cerner la portée vertigineuse du divertissement dans nos vies. Empruntant divers angles, l'auteur en vient à nous montrer comment le divertissement - celui de l'écran de télévision, de Facebook, du jeu vidéo, de la pornographie, etc. - n'est peut-être pas un symptôme du néolibéralisme, mais bien un de ses engrenages fondamentaux. Loin de chercher à condamner ces moments de détente, l'auteur s'interroge plutôt sur la mutation de l'esprit collectif suite à des décennies de surconsommation de plaisir oisif cathodique et constate un fait saillant, évident même : « plus ça va, moins on fait ce que l'on devait faire. »