La couleur du trois

Il fut un temps, ils étaient cinq... Quinn, la trentaine passée, est célibataire, sans enfant, et sur le point de perdre son emploi. Comme si sa précarité financière n'était pas suffisamment angoissante, elle doit faire face au retour en ville de Cam, son premier petit ami, dont elle s'est brutalement séparée dans des circonstances qu'elle préférerait oublier. Cette réapparition fait remonter à la surface le traumatisme de ses années adolescentes ? la mort violente de sa sour cadette ? , qu'elle croyait pourtant avoir enfoui au plus profond d'elle-même par des tactiques toutes personnelles... Hypnotique et dérangeant, La Couleur du trois explore un monde fait de souvenirs chers et de blessures ouvertes qui dessinent la présence vacillante d'un fantôme.
Un roman introspectif, poétique et décalé qui, par le biais d'une héroïne marquée du sceau de la tragédie, nous parle de ce qui est tapi dans l'ombre. Et affirme le talent d'une auteure incandescente, dont l'ouvre est à la fois intime et politique. À propos des Heures rouges : " Certains rapprocheront cette dystopie de La Servante écarlate, de Margaret Atwood, mais le roman choral de Leni Zumas est si réaliste, si plausible, qu'il paraît difficile de ne pas être troublé.
Au point de se demander : de quoi donc sera faite l'Amérique de demain ? "Le Figaro Littéraire. " Les femmes qui osent sont dangereuses, hurle la romancière, entre ironie et empathie, mais elles seules sont capables de faire bouger les frontières de l'impossible et d'allumer dans cette nuit hypothétique des feux de joie. "Magazine America. " Féroce, incandescent, voici un roman tout entier dédié aux femmes - à leurs désirs, leurs douleurs, leurs élans et leurs contradictions.
"Le Canard enchaîné.