Jean Brautin est pure invention. J'ai horreur des autobiographies. Jean s'est construit lui-même, comme un grand garçon parmi d'autres. Il sort d'un... > Lire la suite
Jean Brautin est pure invention. J'ai horreur des autobiographies. Jean s'est construit lui-même, comme un grand garçon parmi d'autres. Il sort d'un angle mort, ce mec sous influence, prototype d'une décennie (1958-1968) qu'il reconstitue laborieusement. Au fil des jours et des heures, il s'est forgé mille et une identités, des feux de toutes sortes que son existence charrie, que son imaginaire a sécrétés et qui l'habillent comme de multiples peaux : je me trouve dans cette liste, mais là s'arrête la similitude. Je ne sais pas vraiment qui des deux a pillé l'autre et écrit ce roman. Philippe Gavi