Auteur d'une Vie de la duchesse de Longueville (NRF), et des Journées de Paris (tome I : De Philippe-Auguste à Louis XI ; tome II : De Louis XI à... > Lire la suite
Auteur d'une Vie de la duchesse de Longueville (NRF), et des Journées de Paris (tome I : De Philippe-Auguste à Louis XI ; tome II : De Louis XI à Henri IV ; éditions Del Duca), mais également lauréat de l'Interallié en 1935 pour ses romans Frère esclave et Jeunes ménages, Jacques Debû-Bridel s'est toujours appliqué à distinguer fiction et Histoire. Les mêmes préoccupations sont sensibles dans son nouveau livre La conjuration d'Amboise. Voici l'histoire authentique, bouleversante d'une époque troublée : le début de la Réforme en France. Désordre des esprits, naissance du capitalisme, misère de la petite noblesse et de la paysannerie, affrontements idéologiques, politiques et sociaux... Le premier acte du long drame des guerres de religion qui ensanglantèrent la France. Les propos attribués, au cours de ce récit, aux personnages historiques - Catherine de Médicis, François II, Elisabeth d'Angleterre, les Guise, les Coligny, etc. - furent réellement tenus, si l'on en croit du moins les historiens et chroniqueurs de l'époque. Tous les faits rapportés sont également conformes aux événements. Dans cette résurrection du passé, le domaine de l'imagination est limité à trois personnages secondaires : l'auteur, de souche huguenote et normande, a évoqué, à travers ceux-ci, le passé des siens. Fidèle à la méthode de Lytton Strachey, Jacques Debû-Bridel s'est efforcé, à partir de la vérité des faits, d'atteindre une autre vérité : celle de la psychologie des acteurs du drame historique.