Voici un essai qui tente de retracer la genèse de la notion de compétition en Grèce ancienne qui ne naît pas, loin s'en faut, en 776 avant J.-C. avec... > Lire la suite
Voici un essai qui tente de retracer la genèse de la notion de compétition en Grèce ancienne qui ne naît pas, loin s'en faut, en 776 avant J.-C. avec les premiers Jeux Olympiques que la tradition a retenus, mais qui participe plutôt d'un processus beaucoup plus profond, culturel, économique, religieux, sémantique... qui l'englobe et le dépasse. A ce titre, nous sommes les héritiers de ces pionniers et le sport que nous pratiquons aujourd'hui procède des mêmes mécanismes que ceux que l'on a mis en lumière au cours de ce travail.
Aussi, la lecture de cet ouvrage sera-t-elle fructueuse pour le professionnel du domaine du sport, qu'il soit enseignant d'éducation physique, entraîneur ou chercheur, car elle le guidera, à n'en pas douter, au sein d'une analyse réflexive sur ses propres pratiques. Le philosophe, le sociologue, l'historien trouveront sûrement aussi dans ces pages matière à enseignements.
Le sport, dans une telle perspective, représente, selon le concept des historiens de l'Ecole des Annales, un " fait total " qui transcende, soyons-en certains, toutes les déterminations régionales et particulières au sein desquelles on a trop souvent voulu l'enfermer.