Nos sociétés mettent la communication au cour de leur être et, dans le même temps, ne cessent de s'interroger sur ce qui fonderait cette communication,... > Lire la suite
Nos sociétés mettent la communication au cour de leur être et, dans le même temps, ne cessent de s'interroger sur ce qui fonderait cette communication, sur ce qui l'empêcherait d'être un échange affiché de monologues sourds dans une société défaite. L'interrogation sociologique sur la communication moderne ne peut être qu'une interrogation sur le politique et son telos. Elle exige l'enquête empirique, mais on ne saurait la réduire à une étude sur l'impact des technologies nouvelles, les effets de la télévision sur les mours, l'usurpation du pouvoir par les nouveaux clergés médiatiques, les variations saisonnières des publics ou les conséquences du zapping et de l'image virtuelle. Toutes ces questions pertinentes sont ici envisagées, mais elles ne reçoivent sens que de leur assignation dans l'espace de l'individualisme démocratique et son destin publicitaire.