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L'industrialisation de l'Afrique est un échec, car les grandes entreprises publiques et privées, auxquelles les gouvernements ont accordé la priorité depuis les indépendances, se sont révélées incapables d'assurer une croissance régulière de la production industrielle et, surtout, d'absorber les flux importants d'arrivées sur le marché du travail, alors que, dans le même temps, elles représentaient des investissements très lourds au regard des ressources des différents pays. Dans ce contexte, les vertus supposées des petites et micro-entreprises - elles sont plus intensives en travail et utilisent le capital de façon plus efficiente - semblent les désigner comme une alternative idéale. Dès lors que ces vertus seraient avérées, il s'agirait de consacrer à la promotion de ces petits établissements, les ressources affectées jusqu'à lors aux grandes entreprises, afin de permettre une reprise de la croissance industrielle et la résorption du chômage.