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Au début des années 1920, deux des plus grands hermétistes et alchimistes de notre temps, Jacques-Émile Émerit et Henri Coton-Alvart, se rencontrèrent chez Pierre Dujols. Cet érudit libraire, descendant des Valois, en qui certains auteurs contemporains ont cru reconnaître Fulcanelli, leur enseigna les fondements de l'hermétisme et pratiqua lui-même l'alchimie. J.-E. Émerit était médecin, H. Coton-Alvart chimiste. Leur amitié perdura jusqu'à la mort d'Émerit. Pierre Dujols confia à Jacques-Émile Émerit un des deux manuscrits qu'il avait rédigés sur la chevalerie. Ce petit chef-d'ouvre étudie les liens secrets qui, des troubadours aux constructeurs de cathédrales et des Templiers aux Cathares, sont à l'origine d'un parler sacré. Cette langue, dite « des oiseaux » par les initiés, puise sa conceptuelle aux sources les plus anciennes de la Grèce, de l'Égypte et, au-delà, de cet Orient des mages qui assista à la naissance de la pure Lumière : le Christ-Hermès, dont le pouvoir, clef de la gnose parfaite, rayonne au cour des trois mondes.