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« La porte de Mirepieu, au quatrième étage, est toujours ouverte. C'est ainsi qu'il affiche, à l'attention de ses collaborateurs et quel que soit leur grade, sa disponibilité. On peut le voir sans rendez-vous. Il aime à dire qu'il n'a jamais refusé de recevoir quelqu'un et qu'il accepte d'être dérangé. En vérité, il n'y a pas foule dans son bureau et le personnel préfère le savoir, porte fermée, en réunion ou au téléphone. » Patron, lieu modèles ? Loin s'en faut. Marcel, à la fois dur et tendre, victime et maître de son destin, s'impose en contrepoint, et nous retrouverons finalement nos personnages dans un atelier de la RATP, après une terrible « bousculade », celle de toutes nos mémoires, celle de Charonne, le 8 février 1962. Maxime Vivas réussit ici la gageure de mêler politique et humour, désespoir et amour de la vie - qui passe par le devoir de désobéissance, un choix salvateur...