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La bourse

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  • Paru le : 14/03/2013
1832. La Comédie humaine - Études de moeurs. Premier livre, Scènes de la vie privée - Tome I. Premier volume de l'édition Furne 1842 Hippolyte Schinner,... > Lire la suite
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1832. La Comédie humaine - Études de moeurs. Premier livre, Scènes de la vie privée - Tome I. Premier volume de l'édition Furne 1842 Hippolyte Schinner, jeune artiste peintre, fait une chute dans son atelier. Il se réveille entouré de ses deux voisines, madame de Rouville et sa fille, Adélaïde. Devenu habitué de leur maison, Hippolyte découvre leur vie de misère et rencontre d'étonnants personnages qui, tous les soirs, viennent perdre de l'argent au jeu.
Un soir, Hippolyte oublie sa bourse. Adélaïde dit ne pas l'avoir trouvé, il doute de la moralité de ses deux voisines... Cette nouvelle de Balzac est une peinture de personnages vivant en huis-clos, pour lesquels le temps semble s'être arrêté, mais également la peinture délicate d'un amour naissant, avec ses moments de joie, et de doute. Extrait : En disant cette phrase, empreinte de l'adorable stupidité que donnent à l'âme les premiers troubles de l'amour vrai, Hippolyte regardait la jeune fille.
Adélaïde allumait la lampe à double courant d'air, afin de faire disparaître une chandelle contenue dans un grand martinet de cuivre et ornée de quelques cannelures saillantes par un coulage extraordinaire. Elle salua légèrement, alla mettre le martinet dans l'antichambre, revint placer la lampe sur la cheminée et s'assit près de sa mère, un peu en arrière du peintre, afin de pouvoir le regarder à son aise en paraissant très-occupée du début de la lampe dont la lumière, saisie par l'humidité d'un verre terni, pétillait en se débattant avec une mèche noire et mal coupée.
En voyant la grande glace qui ornait la cheminée, Hippolyte y jeta promptement les yeux pour admirer Adélaïde. La petite ruse de la jeune fille ne servit donc qu'à les embarrasser tous deux. En causant avec madame Leseigneur, car Hippolyte lui donna ce nom à tout hasard, il examina le salon, mais décemment et à la dérobée. Le foyer était si plein de cendres que l'on voyait à peine les figures égyptiennes des chenets en fer.
Deux tisons essayaient de se rejoindre devant une bûche de terre, enterrée aussi soigneusement que peut l'être le trésor d'un avare. Un vieux tapis d'Aubusson, bien raccommodé, bien passé, usé comme l'habit d'un invalide, ne couvrait pas tout le carreau dont la froideur était à peine amortie. Bibebook (Lien -> http://www.bibebook.com)

Fiche technique

  • Date de parution : 14/03/2013
  • Editeur : Bibebook
  • ISBN : 978-2-8247-0983-3
  • EAN : 9782824709833
  • Format : Multi-format
  • Caractéristiques du format ePub
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format PDF
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format Mobipocket
    • Protection num. : pas de protection
  • Caractéristiques du format Streaming
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À propos de l'auteur

Honoré de Balzac

Biographie de Honoré de Balzac

Balzac, de son vrai nom Balssa, est né à Tours en 1799. Délaissé par sa mère qui lui préfère son fils naturel Henri (auquel est dédié Le Bal de Sceaux), il devient pensionnaire au collège oratorien de Vendôme. À partir de 1814, il fait des études de droit. Mais à vingt ans, sûr de sa vocation littéraire, il s'installe à Paris, et vit dans une mansarde. Il rencontre Laure de Berny de vingt-deux ans son aînée, qui aura une influence décisive sur sa formation.
En 1829, Balzac publie « Les Chouans » qui annonce une période de vingt années durant lesquelles il va produire plus de quatre-vingt-cinq romans, tout en menant une vie très active et mondaine. Il est reçu dans différents salons dont celui de Mme de Récamier. Au début de 1830, il donne « Scènes de la vie privée », un recueil de six nouvelles dont fait partie « Le Bal de Sceau »x, premier élément de « La Comédie Humaine », suivi de « La Duchesse de Langeais », du « Curé de Tours », du « Colonel Chabert »...
1832 voit le début de sa longue correspondance avec Mme Hanska. À partir de 1838, paraissent de nombreux romans dont « César Birotteau », le début des « Illusions perdues », la première partie de « Splendeurs et Misères des courtisanes », « Béatrix », « Le Curé de Village »... À la fin de 1841, Balzac met au point le plan de l'ambitieuse et inégalée « Comédie humaine » soutenu par quatre éditeurs et continue à publier : « Ursule Mirouet », « Modeste Mignon », « La Cousine Bette », « Le Cousin Pons »...
Le 14 mars 1850, Balzac épouse enfin Mme Hanska mais il tombe gravement malade. Il meurt à Paris le 18 août 1850, et est enterré au Père Lachaise. Victor Hugo prononce l'éloge funèbre.
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