Clod'Aria se méfie de l'éloquence qui ne sert qu'à « mentir ». Elle lui préfère le texte serré, le langage nu, familier, sans recherche formelle... > Lire la suite
Clod'Aria se méfie de l'éloquence qui ne sert qu'à « mentir ». Elle lui préfère le texte serré, le langage nu, familier, sans recherche formelle excessive. Elle a le sens du détail vrai qui fait imaginer l'ensemble complexe des émotions. Elle se montre économe des mots, « purs comme des cailloux », qui tendent vers la sentence, donnant une impression de transparence, une idée de la vérité. Le poème, par sa simplicité, s'enrichit de son dénuement : du même coup, il libère une philosophie concrète de l'existence. Tragique cependant, même (et surtout) lorsqu'elle est souriante. Ceci expliquant cela, peut-être comprendra-t-on mieux pourquoi Clod'Aria est l'un des rares poètes français traduits régulièrement et lus en. Chine.