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« La poésie, c'est l'enfance retrouvée à volonté », écrivait Baudelaire qui savait qu'aux pires heures de la malédiction, le secours vient toujours de la planète enfance. Ce que Charles Baudelaire a qualifié de « fleurs du mal », est désigné par Gérard Lecha sous le nom de « fleurs flagrantes écloses des cendres de l'angoisse. » Et ces fleurs, Gérard Lecha nous les offre à l'orée même de son recueil « instances fulgurantes » destinées à consumer l'angoisse (le « spleen » eût-on dit au XIXe siècle) et à susciter la « déflagration du Beau ». Ces poèmes ont tellement conquis Hélène de Beauvoir la sour de Simone qu'elle les a assortis de huit gravures qui sont plus convaincantes qu'une préface ce genre ambigu où il faut allécher le lecteur (qui souvent évite de les lire !) Daniel Leuwers