Grèce, ô rivage clair, patrie du doux soleil,
O mère des parfums, des gaîtés et des roses,
Toi que les voyageurs saluent toujours à cause
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Grèce, ô rivage clair, patrie du doux soleil,
O mère des parfums, des gaîtés et des roses,
Toi que les voyageurs saluent toujours à cause
Du souvenir épars sur tes coteaux vermeils,
Tu ne créas jamais de ton ciseau splendide
Une statue plus belle ou un enfant plus blond
Que le berger Daphnis dont sur le Pélion
J'ai gardé les troupeaux et les rêves candides.
Pendant des jours d'oubli, à l'ombre de son cour,
J'ai goûté la langueur d'adorer sans le dire :
Oh !
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.