Le mouvement de mes mots, depuis 33 années à Encres vives, ce fut la mise en abîme de situations figuratives anecdotiques - solitaires mais solidaires... > Lire la suite
Le mouvement de mes mots, depuis 33 années à Encres vives, ce fut la mise en abîme de situations figuratives anecdotiques - solitaires mais solidaires - du fait des humains à jouer cette mystérieuse partie d'échecs contre le temps avec amour. Avec "Czardas en mauve", en 63, "La grande Pâque russe", en 64 - aveux d'avoir essoré - en ces terres d'est au printemps - une chair demandant l'heure aux archétypes du doute - j'ai simulé une partie blitz avec la petite aiguille pour "40 secondes", en 84 - haïkus illustrés de graffitis pour un été torride. "L'horaire des trains" c'est la mémoire incluse dans le bruit éternel des roues lancées à l'assaut des fondrières de mon automne Dromologie, où lieu, mouvement, vitesse et temps se décomposent en un miroir parabolique. Je dirai un jour mon hiver, hors du voyage en deçà du réel et le peintre que je suis tentera le blanc sur fond blanc. Philippe Trouvé, 1996