L'auteur n'a pas une idée qui ne soit en contradiction avec celles de son groupe social. Qui délire ? Est-ce l'individu, ainsi excommunié par ses... > Lire la suite
L'auteur n'a pas une idée qui ne soit en contradiction avec celles de son groupe social. Qui délire ? Est-ce l'individu, ainsi excommunié par ses propres soins ? Est-ce l'État incompréhensiblement géré ? Qui est fou ? L'auteur ou la France ? De là, une double dissertation philosophique où s'entremêlent les recherches de l'auteur sur sa propre folie et la poursuite de ses doutes sur notre génie collectif actuel. Le lecteur sera d'abord surpris par le pessimisme outrancier affiché à chaque page de cet essai, puis il découvrira peu à peu sous les décombres et les condamnations deux valeurs intactes. L'auteur refuse de s'en prendre aux hommes, refuse de prendre parti et ne s'attaque qu'à nos institutions. Il tente de nous démontrer que le sort des diverses collectivités humaines ne dépend que de leurs constitutions et cherche à nous préciser les tares des nôtres. Ce livre veut aussi représenter la renaissance d'une Foi. A l'heure où la race blanche est menacée de disparaître, parce que son âme semble morte, à l'heure où chacun d'entre nous appelle de tous ses voux un meneur de jeu, un dieu, une volonté, une mystique quelconque qui réanime nos États, l'auteur souligne la permanence de l'humanisme traditionnel gréco-chrétien. Ce livre n'est peut-être enfin qu'une révolte forcenée contre la philosophie allemande qui réduit depuis trop longtemps toute pensée en esclavage. Et le lecteur s'apercevra très vite que cette révolte est d'abord une question de terminologie, un refus de toute rhétorique, un appel au miracle grec.