Ce numéro, qui fait suite à celui intitulé " Psy et société " (n° 138/2000-4) évoque les pratiques des psy quand ils sont confrontés, chez les... > Lire la suite
Ce numéro, qui fait suite à celui intitulé " Psy et société " (n° 138/2000-4) évoque les pratiques des psy quand ils sont confrontés, chez les individus, à des problèmes sociaux. Y apparaissent aussi bien des SDF que des migrants congolais venus aux Pays-Bas, des parents, des enfants, des enseignants, à l'école, des formateurs et des formés, des personnes âgées venues du Maghreb. Contrairement à l'idée reçue, les psy ne restent plus - s'ils y sont jamais restés - dans leur cabinet à attendre des patients riches. Ils travaillent dans la cité, avec leurs propres pratiques. Il s'agit, pour la psychanalyse, de casser l'image qu'une certaine opinion publique s'est faite d'elle : celle d'une thérapie et d'une réflexion enfermées dans la tour d'ivoire de ses langages et de ses savoirs. Depuis longtemps, les psy sont confrontés à la pauvreté, à la misère et au malheur de beaucoup de leurs analysants. Quelques psy ont voulu, ici, apporter leur témoignage non seulement sur leur propre travail, mais sur ces individus en difficulté dont la sociologie et l'anthropologie, y compris marxistes, parlent peu.