La "crise des réfugiés", la "crise de l'Europe", la "crise de l'humanité" ? Pourquoi résistons-nous à l'asile ancré dans l'hospitalité, évidence... > Lire la suite
La "crise des réfugiés", la "crise de l'Europe", la "crise de l'humanité" ? Pourquoi résistons-nous à l'asile ancré dans l'hospitalité, évidence philosophique et politique, et pourquoi la crise des réfugiés suscite-t-elle autant de désarroi, d'impuissance, de cynisme ? Cet essai est un défi pour la politique et la philosophie. Il montre en quoi la philosophie dys-topique du mouvement qui intègre la violence extrême peut être un pari tragique positif d'exercice de la liberté, de l'hospitalité. Que signifie aujourd'hui les "humains superflus", les "sans-Etat", "le droit d'avoir des droits", la "violence extrême", quand on voit ces mots depuis les routes, les camps de réfugiés ? Choisir de résister a un sens. La question est de savoir comment parier.