Nicodème est l'un des premiers disciples de Jésus. Pharisien et membre du sanhédrin, Nicodème apparaît trois fois dans l'Évangile selon Jean : il va écouter son enseignement (Jn 3. 1-21, il prend sa défense lorsqu'il est malmené par les pharisiens (Jn 7. 45-51, il aide Joseph d'Arimathie lors de la descente de croix et la mise au tombeau (Jn 19. 39-42).
Pour la tradition chrétienne antique, c'est l'un des trois dirigeants pharisiens qui sont secrètement disciples de Jésus avec Gamaliel l'Ancien et Joseph d'Arimathie.
L'Évangile de Nicodème (aussi appelé Actes de Pilate) est un évangile apocryphe, qui raconte de façon très détaillée le procès de Jésus.
C'est un des rares textes chrétiens qui relate cet événement.
Alfred Maury, né le 23 mars 1817 à Meaux et mort le 11 février 1892 à Paris, est un érudit français. Parmi ses nombreux ouvrages, on peut citer : Les Fées au Moyen Âge et Histoire des légendes pieuses au Moyen Âge, deux livres remplis d'idées ingénieuses qui furent publiés en 1843 et réédités après la mort de l'auteur, avec de nombreux ajouts, sous le titre Croyances et légendes du Moyen Âge (1896) ; Histoire des grandes forêts de la Gaule et de l'ancienne France (1850, une 3e édition corrigée parut en 1867 sous le titre Les Forêts de la Gaule et de l'ancienne France) ; La Terre et l'Homme ou Aperçu historique de géologie, de géographie et d'ethnologie générales, servant d'introduction à l'Histoire universelle de Victor Duruy (1854) ; Histoire des religions de la Grèce antique (3 vol., 1857-1859) ; La Magie et l'astrologie dans l'Antiquité et au Moyen Âge (1863) ; Histoire de l'ancienne Académie des sciences (1864) ; Histoire de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres (1865) ; un texte sur les rapports de l'archéologie française, écrit à l'occasion de l'Exposition universelle (1867) ; plusieurs articles dans l'Encyclopédie moderne (1846-1851), dans la Biographie universelle de Michaud (1858 et années suivantes), dans le Journal des savants, dans la Revue des deux Mondes (1873, 1877, 1879-1880, etc.)
Marc Girardin, dit Saint-Marc Girardin, né le 12 février 1801 à Paris et mort le 11 avril 1873 à Morsang-sur-Seine (actuelle Essonne), est un universitaire, critique littéraire et homme politique français.
Il fut député en 1834, en 1848 et en 1871, conseiller d'État et ministre de l'Instruction publique d'un cabinet qui ne put se constituer au mois de février 1848.
Deux fois lauréat de l'Académie en 1824 et 1828, il fut professeur populaire de poésie française pendant trente ans, et fut pendant quarante-cinq ans le critique du Journal des Débats et collabora à la Revue des Deux Mondes.