Jean Bancal atteste en chrétien que l'on ne récrit pas l'Apocalypse, ni l'Évangile, mais que l'une et l'autre s'écrivent, s'actualisent en nous. Les... > Lire la suite
Jean Bancal atteste en chrétien que l'on ne récrit pas l'Apocalypse, ni l'Évangile, mais que l'une et l'autre s'écrivent, s'actualisent en nous. Les hautes images essentielles ressortent transmuées dans l'événement qu'il vit. Elles l'obsèdent. Elles s'identifient avec lui, comme avec nous, par mouvement de nuit et de lumière. Elles lui sont ensemble une accusation, une armure, une révolte, une offrande. C'est en elles qu'il partage et dénonce le mal ; avec elles qu'il oppose l'amour à la mort. Et il y a tout à coup devant nous, en nous, singulière, une ÉPREUVE, une révélation exigeante, un engagement. Il y a un homme déchiré d'être dans le Christ et hors du Christ - sacré et profané. Il y a une parole perpétuée pour que "celui qui a des oreilles écoute", s'arrache à la tiédeur, connaisse que l'espérance n'est plus destructible.