La tentation du reportage destiné à la grande presse n'a épargné presque aucun des écrivains des années trente : Carco, Cocteau, Cendrars, Soupault,... > Lire la suite
La tentation du reportage destiné à la grande presse n'a épargné presque aucun des écrivains des années trente : Carco, Cocteau, Cendrars, Soupault, Simenon, Kessel, Malraux et combien d'autres encore, se sont lancés, sous le patronage de la figure mythique d'Albert Londres, dans le genre incertain de l'enquête, pour le plus grand plaisir des lecteurs du Matin, de Paris-Soir ou de Voilà. Phénomène aussi remarquable que méconnu de la vie culturelle de l'Entre-deux-guerres, la vogue de l'écrivain-reporter soulève quelquesunes des questions essentielles que se pose alors la littérature, à mi-chemin du livre et du journal, de l'écriture et de l'action.