Marie Lafitte se fiche éperdument du projet d'implantation d'un centre commercial dans son village, jusqu'à un étrange coup de fil... Le projet d'implantation... > Lire la suite
Marie Lafitte se fiche éperdument du projet d'implantation d'un centre commercial dans son village, jusqu'à un étrange coup de fil... Le projet d'implantation de centre commercial dans son village, qu'est-ce qu'elle en avait à foutre, Marie Lafitte ? Depuis la mort de son mari, elle avait eu cent fois la tentation de vendre la maison. Alors le béton, l'envahissement. Elle avait décidé de ne pas se mêler de cette affaire. Un coup de fil bizarre a suffi à la faire changer d'avis. Après, l'engrenage infernal. À commencer par la découverte du cadavre de monsieur Enjolras. Et ces dossiers poussiéreux, qu'elle va consulter à la mairie. Les dossiers, ça prend vite feu, non ?Si ça vous chante, suivez ensuite Marie dans sa traque périlleuse au milieu des casses de voitures du Morbihan. Vous verrez qu'on y rencontre du bon et du mauvais. Et le contact avec l'eau glacée du canal de Nantes à Brest, ça vous dirait ?Retrouvez Marie Lafitte dans le tome 4 de ses enquêtes haletantes au cour de la Bretagne, et suivez pas à pas la traque périlleuse qu'elle mène au milieu des casses de voitures du Morbihan, le long du canal de Nantes à Brest. EXTRAITOn sonna à la porte. Il alla ouvrir machinalement, pensant que c'était la femme de ménage. C'était son ami Régis Armagnac, le médecin légiste. Il s'assit dans la cuisine, commença à manger distraitement le fromage qui était sur l'assiette du commissaire, réclama du café.- C'est Alban qui m'a dit que tu étais chez toi, dit-il, entre deux bouchées. Tu ne m'as pas appelé hier. Comment va Marie ? Tu sais, ce n'est pas une plaisanterie, ce coma, même si elle s'en est bien sortie.- J'ai quitté Marie dimanche soir. Nous nous sommes disputés.-Joseph ! Tu es fou ! On ne se dispute pas avec quelqu'un qui sort d'un coma.-Elle m'a pratiquement mis à la porte, si tu veux savoir !- Et tu t'es laissé faire ! Grand con !- J'aurais voulu t'y voir !-Qu'est-ce que tu lui as encore dit ? Je suis sûr que tu as.- J'ai parlé d'enfant. C'est tout !-Elle n'en veut pas ? Elle t'a mis à la porte à cause de cela ? Je n'y crois pas !Le commissaire finit par raconter à son ami ce qui s'était passé.À PROPOS DE L'AUTEURAprès une carrière d'ingénieur de recherche au CNRS à Paris, Chaix d'Est-Ange se consacre aujourd'hui à l'écriture de romans policiers. Le Pays de Vannes est, depuis de nombreuses années, son lieu favori de détente, l'hiver. C'est aussi le cadre choisi pour ce quatrième roman. Elle est décédée en 2011.