Longtemps négligée, la production écrite est aujourd'hui au centre des préoccupations des enseignants, à l'école comme au collège. Pourtant, de... > Lire la suite
Longtemps négligée, la production écrite est aujourd'hui au centre des préoccupations des enseignants, à l'école comme au collège. Pourtant, de toutes les pratiques langagières, c'est celle qui se révèle la plus complexe et qui nécessite le plus long temps d'apprentissage. Dès lors, cet ouvrage collectif se propose de répondre à la fois à une nécessité, et à une demande. Une nécessité, car il s'agit d'engager une réflexion sur les pratiques d'écriture des élèves, de décrire les conditions et les difficultés rencontrées dans l'acquisition, d'ouvrir sur des démarches d'apprentissage construites et assurées. Une demande, car il convient désormais de présenter, de façon claire et argumentée, les apports des recherches menées dans le domaine : en psychologie, en linguistique, comme en didactique. Il reste que, dans la somme des recherches aujourd'hui accessibles, les auteurs de l'ouvrage ont été amenés à opérer des choix. Ils ont ainsi centré leurs études sur la dimension - ou la phase - qui leur est apparue la plus déterminante dans la production écrite, à savoir la réécriture. Chacun des chapitres expose ainsi, de façon originale, les différentes approches de cette activité, de la simple intention de révision, à la reformulation la plus aboutie. Dans cette perspective également, les auteurs, appartenant à des champs disciplinaires complémentaires, examinent les différentes composantes de la réécriture, et proposent des pistes de travail susceptibles d'aider les élèves, comme les enseignants, dans leurs tâtonnements respectifs.