Poursuivant l'écriture de ses cahiers dont il avait commencé la rédaction le 22 août 1914, Auguste Vonderheyden suit l'ouverture de la Conférence... > Lire la suite
Poursuivant l'écriture de ses cahiers dont il avait commencé la rédaction le 22 août 1914, Auguste Vonderheyden suit l'ouverture de la Conférence de la paix à Paris qui mène à la signature du traité de Versailles le 28 juin 1919. Ce traité ne règle pas les problèmes de la vie quotidienne des Français. L'auteur relate toutes les difficultés ressenties par la population mais il se laisse abuser parfois par sa fibre patriotique et se range résolument du côté de ceux qui refusent tout compromis avec l'ennemi. Les conditions de la paix le laissent mécontent et amer, une amertume qui correspond à un niveau d'information et de préoccupation élevés ; son témoignage prend fin avec ces derniers cahiers et on a l'impression de quitter un ami atrabilaire, parfois clairvoyant, qui anticipe les conflits à venir.