« Un chien parcourt 200 km pour rejoindre son jeune maître ». Ainsi, les journaux font-ils état, parfois, de l'attachement de l'animal pour l'homme... > Lire la suite
« Un chien parcourt 200 km pour rejoindre son jeune maître ». Ainsi, les journaux font-ils état, parfois, de l'attachement de l'animal pour l'homme et, singulièrement, pour l'enfant. La réciproque existe, même si elle est moins spectaculaire : dans notre monde de plus en plus dénaturé, coupé de la forêt, de la mer et de la montagne, l'homme sent l'absence de la vie animale dont il est issu, et les enfants en particulier, demandent la présence du chien ou du chat, qui les consolera de la méchanceté humaine et les réconciliera avec la vie. C'est ce qu'a observé, avec une fréquence croissante, le Docteur Condoret dans son cabinet de consultation vétérinaire. Cette complicité entre l'animal et l'enfant ne vient-elle pas d'une longue amitié entre les races animales et la race humaine, dont l'histoire des mythes, des contes, des religions a laissé des traces ? Ne vient-elle pas aussi d'une grande ressemblance entre le psychisme humain et le psychisme animal ? La conséquence de ces liens ne serait-elle pas qu'il faut réintroduire l'animal dans la vie de l'enfant et, singulièrement, dans la famille et à l'école ?