Edward Blasse ne cherche pas à se singulariser, il n'a nul besoin d'artifice, car sa poésie traduit une vision étonnamment personnelle : dans le ton... > Lire la suite
Edward Blasse ne cherche pas à se singulariser, il n'a nul besoin d'artifice, car sa poésie traduit une vision étonnamment personnelle : dans le ton et le vocabulaire, dans son appréhension mystique du monde, par une manière originale de provoquer les images. Non, il ne cherche pas, il trouve ! Il donne à voir aux frontières du mystère et en pénétrant dans le palace du délire. Malcolm de Chazal ne désapprouverait pas tel regard de l'azur qui... boit le sang de l'été ; et quel poète de l'amour précieux n'admirerait ce vers : "Ton ubiquité est ma vraie lumière" ; Edward Blasse possède le don de susciter l'imprévisible le plus poétique.