Marie Cappelle, en 1839, a passé vingt ans. Elle est belle, intelligente, raffinée. Elle rêve d'amours sublimes. Ses proches, par l'intermédiaire... > Lire la suite
Marie Cappelle, en 1839, a passé vingt ans. Elle est belle, intelligente, raffinée. Elle rêve d'amours sublimes. Ses proches, par l'intermédiaire d'une agence, lui trouvent en deux jours un mari, auquel elle est quasiment vendue : Charles Lafarge, petit industriel du Limousin, veuf, gras, épais, inculte. Dès l'abord, il la dégoûte. Sitôt mariés, ils s'installent dans le lugubre manoir du Glandier. En janvier 1840, au terme d'une atroce agonie, Lafarge meurt. Dans sa chambre, partout, de l'arsenic. Tout désigne Marie comme la coupable. L'était-elle vraiment ? Elle est condamnée à Tulle aux travaux forcés à perpétuité, au terme d'un procès sensationnel. La France se divisa entre lafargistes et antilafargistes. L'histoire de Marie a fourni bien des traits à Madame Bovary.