Âgé de sept ans, Lamarana est un enfant réduit à la mendicité pour le compte d'un adulte fainéant. Au grand désespoir de sa maman, il est contraint... > Lire la suite
Âgé de sept ans, Lamarana est un enfant réduit à la mendicité pour le compte d'un adulte fainéant. Au grand désespoir de sa maman, il est contraint de rejoindre ces milliers d'enfants malheureux errant dans les rues de Dakar.
Chaque jour, Lamarana souffre dans cet environnement rude. Marchant les pieds nus et affrontant les dangers inhérents à la ville, il mendie. Son maître attend de lui quotidiennement la somme de cinq cents francs. Tout écart déficitaire sur le montant entraînerait des sévices pour lui. Ses rares moments de réconfort, il les vit auprès de sa bienfaitrice Tata Mberry. Cette dernière le considère comme son fils biologique et le couvre de tendresse. Lamarana nourrit de grands rêves et garde l'optimisme de devenir un grand homme.
L'absence d'une maman dénonce l'exploitation des enfants dans la mendicité.
Simon Bouré Diouf, son aïeul maternel, l'inscrivit à l'école de Kayar (Thiès). Il fut Major de sa Promotion au Prytanée Militaire Charles N'Tchoréré de Saint-Louis. Cheikh Sanou Mône Diouf est aussi membre de l'Institution Royale du Sine.
Sa première publication, Coups bas entre socialistes aux éditions Harmattan Paris en 2017 a laissé bonne impression chez plusieurs lecteurs. Avec L'absence d'une mère, il récidive, de fort belle manière.