L'absence, c'est une déchirure, une plaie toujours ouverte, un malentendu qui jamais ne se dissipe. "L'à-écrire" transformé un jour en écrit, c'est... > Lire la suite
L'absence, c'est une déchirure, une plaie toujours ouverte, un malentendu qui jamais ne se dissipe. "L'à-écrire" transformé un jour en écrit, c'est le seul recours, c'est le dernier regard angoissé jeté en arrière par celui qui va plonger dans un monde qu'il s'était jusque-là interdit. L'auteur attend des ces pages à écrire qu'elles lui procurent une espèce de fidélité sensuelle, une sensation de bonheur et, même enfin, de plénitude. "L' à-écrire" se présente donc comme une promesse, cette promesse qu'après l'absence, il y aura les retrouvailles. C'est un discours presque instinctif de la reconstruction de soi.