C'est ainsi que, chez Elie Charles Flamand, l'alchimie verbale, éblouissante de coruscations, se développe en rythme musical, au long des sinueux sentiers,... > Lire la suite
C'est ainsi que, chez Elie Charles Flamand, l'alchimie verbale, éblouissante de coruscations, se développe en rythme musical, au long des sinueux sentiers, retenant par la main la poésie, sa sour jumelle, et qu'elles s'en vont ensemble, tantôt dans l'ombre, tantôt dans la lumière. Eugène Canseliet (Atlantis) Ses abraxas, ses gamahés, ses dendrites, loin d'écraser les poèmes où ils tombent, y font plutôt des trouées que pénètrent les quatre vents de l'esprit. Les notions d'alchimie et de symbolique mises ici en ouvre ne laissent pas d'y jouer un rôle comparable à celui que l'érudition a dans Alcools. Pascal Pia (Carrefour) Les poemes de Flamand ont une puissance de charme et de suggestion que je ne saurais comparer qu'à celle des gravures qui illustrent les merveilleux traités des anciens alchimistes. André Pieyre de Mandiargues (Troisième Belvédère) Fabuleux cheminement que celui d'Elie Charles Flamand. Sa patiente quête des signes se formule en termes de passage et de métamorphose. Oraculaire ou prophétique, sa poésie s'apparente au cérémonial et au jeu, sans pour autant s'encombrer de fastes inutiles. La conquête poétique allie le dépouillement progressif à l'enrichissement intérieur. Sa fascination est permanente dans cette noce où l'homme purifié et l'élément naturel ne font qu'un. Alain Mercier (Le Magazine Littéraire)