« Le livre dont nous publions la traduction n'a pas la prétention de révéler au public français un nouveau Ruskin, après les pages si éloquentes... > Lire la suite
« Le livre dont nous publions la traduction n'a pas la prétention de révéler au public français un nouveau Ruskin, après les pages si éloquentes et si vraiment inspirées de M. Robert de la Sizeranne, l'étude si consciencieuse et si complète de M. Jacques Bardoux, l'essai encore tout récent de M. André Chevrillon. Peut-être a-t-il du moins le mérite de s'adresser à un public moins restreint, parce que, tout en étant l'ouvre d'un homme qui est à la fois un philosophe, un littérateur et un artiste, il n'a été spécialement écrit ni pour les philosophes, ni pour les littérateurs, ni pour les artistes. Pour la première fois, croyons-nous, on trouvera les ouvres si nombreuses, si touffues, parfois même si difficiles à lire de Ruskin, énumérées dans leur ordre chronologique, expliquées par les circonstances où elles sont nées, succinctement analysées et commentées par un esprit clair qui n'a pas visé à autre chose qu'à les faire comprendre et à en montrer, en dépit des apparences, la liaison intime et la suite harmonieuse. C'est tout simplement un commentaire de la vie et des ouvrages de John Ruskin, un commentaire qui suit le texte de fort près, et qui constitue certainement la meilleure introduction et le guide le plus sûr pour la lecture des ouvres mêmes du grand esthète. »