« Je quittai le Quai d'Orsay. J'y avais passé une année seulement. C'est peu dans la vie d'un homme. Mais ces mois n'avaient pas été médiocres ».... > Lire la suite
« Je quittai le Quai d'Orsay. J'y avais passé une année seulement. C'est peu dans la vie d'un homme. Mais ces mois n'avaient pas été médiocres ». Michel Jobert se remémore ainsi son action à la tête de la diplomatie française, face à la crise internationale en 1973-1974. La dernière année de la présidence de Georges Pompidou semble se distinguer des années précédentes par un surprenant « infléchissement de la diplomatie française ». Est-ce dû à la conjoncture internationale mettant la France devant de nouvelles contraintes ? Ou bien s'agit-il d'une action volontariste des dirigeants français ! Quelles sont les capacités d'influence d'un conseiller proche du Président, nommé Ministre pour parler en son nom et place ? À quelles motivations véritables obéit le Ministre ? S'impose-t-il de maintenir la nécessaire continuité d'une politique extérieure en luttant dans l'ombre du Président mourant ? Ou bien envisage-t-il vraiment de changer la face de la diplomatie française ?