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Par le réseau de leurs collèges à travers le monde, les jésuites ont largement contribué à la fortune de la littérature classique, celle de l'Antiquité grecque et latine notamment. Mais qu'en est-il de leur attitude vis-à-vis de la littérature moderne, celle de leur temps ? Surtout quand elle ne les ménage pas et prend de plus en plus de liberté par rapport aux canons éprouvés ? Les premières réponses esquissées dans ce livre sont nuancées. Au xxe siècle en France, l'antijésuitisme ne disparaît pas de la production littéraire, mais il laisse peu à peu la place à une vision moins polémique de la Compagnie de Jésus et de son rôle au sein de la société ou de l'Église. Les jésuites de leur côté, d'abord très réservés envers les audaces littéraires du xxe siècle, comme en témoignent leurs revues, les apprivoisent peu à peu, voire laissent certains des leurs s'en inspirer dans des ouvres originales. L'approche par la littérature apporte ainsi sa pierre à la révision de la légende noire des fils de Loyola.