« J'aimais comme on peut aimer à vingt ans. Avec certitude, avec une fougue submergée par l'émotion, avec la surprise du monde nouveau. J'étais Bonaparte... > Lire la suite
« J'aimais comme on peut aimer à vingt ans. Avec certitude, avec une fougue submergée par l'émotion, avec la surprise du monde nouveau. J'étais Bonaparte au pont d'Arcole. J'aimais avec impérialisme, j'aimais en conquérant. L'amour à vingt ans est exclusif, possessif, illimité. Il ne conçoit pas l'accident ou l'échec. C'est un absolu, il a la pureté minérale du diamant, il en a aussi la dureté. C'est pour cela qu'il est aussi candide, naïf et immature. »
L'histoire, racontée à la première personne, est celle d'un amour de jeunesse qui n'arrivera jamais à maturité. Purement fictive, elle nous fait remonter le temps : l'attentat manqué contre Hitler en 1944, la résistance, l'après-guerre. Elle nous emmène d'un château en Vendée à la médina de Marrakech, d'un monastère breton à « La petite Côte » au Sénégal. Elle met en scène la difficulté et la richesse du brassage des milieux sociaux dans les années 68. Un fils du peuple peut-il épouser une princesse russe ?
Après L'espoir est un risque à courir, Paul de Rugy nous livre son deuxième roman. Plus intime, plus onirique, l'auteur nous embarque dans un récit d'amour et d'amitié, riche en rebondissements.