Cet ouvrage, le huitième de l'auteur, n'est pas un livre de Mémoires, il est un livre de la mémoire. Mémoire collective : culture, politique, société,... > Lire la suite
Cet ouvrage, le huitième de l'auteur, n'est pas un livre de Mémoires, il est un livre de la mémoire. Mémoire collective : culture, politique, société, mœurs de notre temps, d'un temps dont, au fil des pages, le lecteur peut suivre l'ampleur de l'évolution sur plus d'un demi-siècle ; mémoire individuelle aussi, avec ses faits et menus faits personnels, ses impressions subjectives, faux souvenirs même. Mémoire collective et mémoire individuelle s'enchevêtrent en effet, tour à tour drôles et sérieuses, à l'image de la vie, conférant à ce livre tonique son charme particulier auquel s'ajoute celui de sa spontanéité : les souvenirs, en majorité laconiques, tombent sur la page blanche, tel un couperet, et se succèdent dans le désordre ou par correspondance à un train d'enfer, chaque souvenir étant immédiatement happé par le suivant. Par ses divers ouvrages de réflexion qui constituent " un témoignage original sur notre époque ", Paul Toublanc appartient bien à la grande famille des moralistes français " sans rivaux dans la littérature universelle " qu'Elfe Faure, et après lui Sartre, considéraient comme l'une des plus originales de notre patrimoine littéraire. Il a publié à L'Harmattan un roman " non romanesque ", inspiré d'un fait divers, Ballade de l'amour, du mal et de la mort, et un essai sur Chamfort, moraliste du siècle des Lumières. " Esprit libre, d' une lucidité et d' une fantaisie féroces ou charmantes ", auteur " réservé, pudique et dense ", tels sont quelques-uns des jugements portés par la critique sur un écrivain qui trace avec discrétion, patience et rigueur son chemin littéraire, loin de l'agitation médiatique
Parisien d'adoption, Paul Toublanc s'est retiré en Vendée, son pays d'origine, pour sa lumière particulière : il pratique ce qu'on appelle en Chine les " trois excellences " : écriture, peinture, calligraphie