Il dit « L'amour du pays mène au pays de l'amour » et s'applique à la géographie. Le dessin minutieux de ses pas nous porte sur les traces sûres... > Lire la suite
Il dit « L'amour du pays mène au pays de l'amour » et s'applique à la géographie. Le dessin minutieux de ses pas nous porte sur les traces sûres de noms anciens. Des lignes obliques claires pour l'ascension, « la rivière en contrebas coulant comme la vie autour des morts ». Dans le portrait précis des objets « le diable pour les sacs s'appuyait au pilier de bois » et l'on n'y voyait pas malice si c'étaient là des muscles à soulager. Voilà qu'il pourrait montrer les cornes et nous dérouter : Éros-Thanatos entrebâillant une porte sur des visions felliniennes où l'impudicité est à son comble « s'il est vrai (Georges Bataille : Les larmes d'Éros) qu'essentiellement diabolique signifie la coïncidence de la mort et de l'érotisme ». Pas l'érotisme libertin pour « l'éperdu d'azur » au « corps d'adolescent éternel » dont l'acuité du regard fiche la monstruosité en tableaux que ne désavouerait pas Rouault (autre Georges). « Je m'avise que le bunker fait partie des objets générateurs d'images mentales qui me constituent ». Bunker, le cocon d'humour qui habille ici la tragédie ? « Le gamin passionné de chevalerie et d'art militaire médiéval » sort son arsenal pour la « Marie Star d'Hollywood, ses casemates mousseuses tendues sur une armature en tigelles d'acier ». Mais, foin de discours ! Somme toute, vous verrez, J.-F. Dubois « étreint sainement la réalité sans faire de manières ». Marie Massiot