Français et agent du Kominterm en Espagne pendant la guerre civile, Jacques Rossi (1909-2004) est rappelé à Moscou en 1937. Il est happé dans le mécanisme des purges et est condamné sans procès à huit ans de travaux de redressement pour « espionnage au profit de la France et de la Pologne ». En 1948, sa qualité de « contre-révolutionnaire » lui vaudra une rallonge de dix ans. Il sera libéré en 1956 après le XXe congrès.
Avec Le Manuel du Goulag, Qu'elle était belle, cette utopie ! Chroniques du Goulag et Jacques le Français, il lève, pour la première fois, le voile sur son itinéraire de clandestin exemplaire.