L'ouvre de Bach constitue la référence obligée : pierre de touche du virtuose, pain quotidien de l'apprenti, réserve inépuisable du serviteur liturgique,... > Lire la suite
L'ouvre de Bach constitue la référence obligée : pierre de touche du virtuose, pain quotidien de l'apprenti, réserve inépuisable du serviteur liturgique, morceau de résistance de tout récital, sommet d'une carrière discographique, idéal sonore d'un projet de facture, etc. En son temps - véritable âge d'or de l'orgue - Bach eut pourtant de fameux concurrents : Telemann, Couperin, Rameau, Scarlatti, Haendel. En regard de celle de Jean-Sébastien, leur production pour l'orgue est quasi insignifiante. Doit-on incriminer l'instabilité de virtuoses itinérants, un goût plus prononcé pour le clavecin et les feux de la Cour, une foi plus tiède ? Doit-on supposer des ouvres perdues à jamais ? Quoi qu'il en soit, l'orgue manifeste, au plus haut degré, l'évolution créatrice de Bach.