Si la création gémit dans les douleurs de l'enfantement (Rm 8, 23), et àl'heure actuelle dans les douleurs desa crucifixion, n'est-ce pas imputable... > Lire la suite
Si la création gémit dans les douleurs de l'enfantement (Rm 8, 23), et àl'heure actuelle dans les douleurs desa crucifixion, n'est-ce pas imputable à l'homme moderne qui se refuse à la lire en univers de signes pour préférer devenir, dans son hybris-démesure, créateur d'un ordre cyber-mercantile ?Elle continue d'attendre son lecteur, son poète ou son roi capables de reconnaître sa diaconie spirituelle. La sagesse symbolique qui procède tout autrement que le rationalisme nous conduit à percevoir les signes de la création et de la Révélation comme une signature qui, tel un sceau, engage le signataire par son nom même. Le geste coutumier de signer ne trace-t-il pas une danse qui en appelle à la reconnaissance ?Dans la lignée de la pensée de la Benoît XVI, l'auteur propose de (re)considérer les hauts faits du Seigneur que la Bible rapporte, d'arpenter les dimensions universelles du signe de la croix, de s'interroger sur cette qualité d'image de Dieu dans laquelle l'homme a été créé et enfin de dégager la force intemporelle des rites sacramentels.À PROPOS DE L'AUTRICESour Florence Michel moniale depuis 1989 a recemment rejoint une abbaye bénédictine. Ayant suivi différents cursus de philosophie (Sorbonne, ULSH) et de théologie (ICT, Saint Serge), elle est diplomée en hébreu biblique. un changement de communauté monastique, ces dernières années, lui a permis de fréquenter d'autres rites que la forme ordinaire du Rite romain : sa forme extraordinaire, la divine Liturgie de saint Jean Chrysostome, et à l'occasion d'autres rites occidentaux ou Liturgies orientales.