Parce que, dans son dernier recueil de nouvelles, "Petites vies", l'auteur peignait - en une forme discrète mais suggestive - la grisaille des vies manquées,... > Lire la suite
Parce que, dans son dernier recueil de nouvelles, "Petites vies", l'auteur peignait - en une forme discrète mais suggestive - la grisaille des vies manquées, la critique avait évoqué Tchekhov. Dans "Idylle", l'accent change. Marie-Louise Guerbois se penche à nouveau sur la vie. Mais l'analyse des sentiments est poussée plus loin, à de sobres esquisses, succède l'histoire d'une souffrance, d'une vie. Le trait est plus accusé, l'auteur s'essaie parfois à un réalisme qui fait penser à Maupassant. Enfin, le ton est plus varié : les rêves déçus contrastent avec les victoires sur la souffrance, et les réalités les plus quotidiennes côtoient les drames les plus invraisemblables. L'image même de la vie...