Darie Coopens aime le jazz, le cinéma, la peinture... l'Art. Elle écrit des poésies. Elle voudrait que le Beau soit le synonyme du Bon, elle aimerait... > Lire la suite
Darie Coopens aime le jazz, le cinéma, la peinture... l'Art. Elle écrit des poésies. Elle voudrait que le Beau soit le synonyme du Bon, elle aimerait vivre dans un monde juste. On la trouve belle femme. Elle aime la vie. Seulement...
À la suite d'un accident de vélo à l'âge de 22 ans (en 1951), où sa tête heurte violemment un rocher, Darie commence à souffrir de troubles dépressifs. Le père, figure autoritaire de la famille, décide d'éloigner sa fille et la place dans des institutions psychiatriques d'un autre temps où l'on administre des remèdes pire que le mal, on pratique des cures de jets d'eau glacée et d'électrochocs, on y distribue des coups de pied au cul aux patients réfractaires...
« Histoire pour Dimitrius » est un récit autobiographique, ancré dans les années 70-80, publié à titre posthume.
EXTRAIT (incipit) :
C'est beaucoup plus difficile ce soir peut-être, parce que l'odeur des châtaignes, première bouffée d'hiver et la première étoile, je n'ai pu les partager. Pourquoi serais-je une femme comme les autres ?, se disait Darie. Ou pourquoi ne serais-je pas une femme comme les autres ?
Schumann écrit toujours de la musique amoureuse. C'était un malade, comme moi. Il s'est suicidé. J'ai essayé. J'en ai eu envie.
Envie quand ? Étrange, d'en arriver là. Aussi étrange que de sentir son petit tas de cendres dans le creux d'une épaule, après avoir fait l'amour. N'est-ce pas ?