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Si la tolérance religieuse a constitué un pas décisif dans l'affirmation et la formulation des Droits humains, la laïcité n'est pas une simple déclinaison de la tolérance. C'est ce que montre la publication des actes des journées organisées à l'automne 2016 à Ferney-Voltaire, dans le cadre des Assises des religions et de la laïcité de l'ISERL.
La tolérance civile, dans le prolongement du fameux Traité de Voltaire, peut être définie comme la « Liberté accordée de pratiquer sur le territoire d'un État une religion autre que la religion officielle ». La laïcité selon la loi française de 1905 repose sur trois principes énoncés dès ses deux premiers articles : la liberté de conscience est « assurée », le libre exercice d'un culte est « garanti », ces deux droits étant soumis au respect de l'ordre public, et l'État ne reconnaît plus aucun culte.
De la tolérance à la laïcité, c'est bien d'un changement d'époque qu'il s'agit, dans des contextes différents, d'un progrès dans la manière de garantir à tous la liberté de croire ou de ne pas croire. Le dossier s'efforce de dérouler jusqu'à aujourd'hui le fil qui conduit de l'un à l'autre, en France mais aussi en Europe.