Le béton peut-il être gai ? Que se passe-t-il dans la cité de la « Plénitude » ? La trame du livre est l'aventure de l'oncle Ernest, mais nous... > Lire la suite
Le béton peut-il être gai ? Que se passe-t-il dans la cité de la « Plénitude » ? La trame du livre est l'aventure de l'oncle Ernest, mais nous partons surtout à la découverte des ensembles, des tours où vivent des êtres humains, parce qu'on ne leur a pas construit d'autres formes d'habitation. Jean et Yveline quittent leur Quingey (Doubs) pour garder, pendant les vacances d'un couple ami, leurs deux enfants, Jérôme et Êdith Verger, boulevard Shephard, n° 987, dans le 93. Tantôt caressant, tantôt griffant, Jean Grangeot écrit ce qu'il pense du modernisme, de la publicité, et de ses méthodes incisives. À travers une trame tissée par un bon artisan aux bases classiques, les dialogues sont rapides, percutants et s'entremêlent au milieu d'un rire que l'on ne peut empêcher. « Gaibéton » est un véritable remède pour personnes soucieuses, à forte tendance triste, ayant des hémorroïdes à la commissure des lèvres. Avec cet ouvrage, on rit français. Mais on peut se poser la question : n'y aurait-il pas autre chose, dans ce livre, qui irait plus loin ?