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Les discours sur la fin de l'histoire, dominants à la fin du siècle dernier, ont laissé place aux discours marquants la fin de la géographie, à l'urgence climatique et à l'effondrement. Ces considérations s'enracinent dans l'histoire de la philosophie, chez Montesquieu en particulier. La mondialisation et les multiples crises (économique, sociale, politique et sanitaire) que nous traversons, nous imposent un nouveau questionnement pour nous resituer historiquement et géographiquement ; ces deux dimensions étant, de plus, inséparables. La géographie conceptualisant l'espace rend intelligible la temporalité historique. Peut-on pour autant entériner la fin de l'histoire ou de la géographie, la contraction d'un monde englouti par les nouvelles technologies et les moyens de communication instantanés ?