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Plume régulière de « Libération », dont elle a participé en 1972 à la fondation en compagnie de Jean-Paul Sartre, de Maurice Clavel, de Michel Foucault, de Serge July, de Gilles Millet, de Philippe Gavy, etc., Annie Livrozet, claviste à ses débuts, a commencé à rédiger une rubrique intitulée Femme de voyou. L'intérêt suscité par cette chronique l'a incitée à la poursuivre dans ce livre. Elle complète avec un humour rarement égalé dans la littérature ce témoignage passionnant commencé des années plus tôt et qui se lit d'une traite, tel un roman policier, avec la qualité du style en prime, et qui présente l'avantage de nous dépeindre un milieu trop souvent médiocrement dramatisé, dont elle a partagé les aventures les plus inattendues, les plus étranges, les plus cocasses, et qu'elle nous décrit avec une facilité de ton qui nous rend complices de son existence hors du commun. Celui dont elle a partagé les aventures et les épreuves la retrouvera une fois son incarcération terminée. Aucun d'eux n'a rien oublié. Ils sourient encore aujourd'hui de leurs hiers sans avenir et observent l'existence avec cet humour complice de la vie qui les lie depuis dix-huit ans. Ici, pas de pleureuses siciliennes, pas de mélo, seulement la vie sans artifices d'une femme de voyou avec sa tendresse, ses joies, ses folies, son amour, ses peines et ses craintes.