Écrivain, musicien et traducteur, Jacques Barbéri triture les codes, les cordes et la réalité pour mettre en scène des univers décalés et multiformes, instables et romanesques comme ceux de Kafka, Dick, Ballard ou encore Borges, Lynch ou Cronenberg. Entre psychédélisme et nuances punk, cet ancien membre du collectif Limite a publié une quinzaine de romans et une centaine de nouvelles. On lui doit entre autres Narcose, ville-rêve plongée dans une transe animalière, ainsi que le remarquable Mondocane, dont la nouvelle originelle figure dans l'anthologie mondiale The Big Book of Science Fiction d'Ann et Jeff VanderMeer.
Il a traduit de l'italien Pietro Citati (Tolstoï, prix Strega), Silvana De Mari (Le Dernier Orc, prix Sorcières, et Le Dernier Elfe, prix Andersen et prix Imaginales) et Valerio Evangelisti ; son travail sur L'Évangile selon Eymerich lui a valu en 2016 le prix Jacques Chambon de la traduction.
Léo Henry, apparu sur terre en 1979, est un nouvelliste et scénariste de bédé français. Il a publié les recueils Les Cahiers du labyrinthe (2003), ainsi que Yama Loka terminus (2008) et Bara Yogoï (2010) co-signés avec Jacques Mucchielli.
Sa nouvelle Les trois livres qu'Absalon Nathan n'écrira jamais parue chez Denoël (recueil Retour sur l'Horizon) lui a valu le Grand Prix de l'Imaginaire 2010. En bédé, on lira sa trilogie historique Sequana (2008-10) avec Stéphane Perger, ou son roman graphique en ligne Rainbow Mist (2010) avec Fred Boot.
Rouge gueule de bois est son premier roman.
Léo Henry vit à Strasbourg, d'amour, de Tanqueray et de rêves confus.
Écrivain, journaliste, photographe, Philippe Curval est l'un des principaux fondateurs de la science-fiction française, au milieu du siècle précédent.
Il obtient le prix Jules Verne pour Le Ressac de l'espace (Hachette/Gallimard, «?Le Rayon fantastique?», 1962), le Grand Prix de la Science-fiction française pour L'Homme à rebours (Robert Laffont, «?Ailleurs & Demain?», 1974), le prix Apollo pour Cette chère humanité (Robert Laffont, «?Ailleurs & Demain?», 1976), qui s'intègre au cycle L'Europe après la pluie. Il alterne littérature générale (La Forteresse de coton, Gallimard, 1967, Attention les yeux, Éric Losfeld, 1972, Akiloë, Flammarion, 1988, et L'Éternité n'est pas la vie, Julliard, 1995) et science-fiction (Voyage à l'envers, J'ai lu, «?Millénaires?», 2000, Voyance aveugle, Denoël, «?Présence du Fantastique?», 1998, Congo Pantin, Gallimard, «?Folio SF?», 2000, Lothar Blues, Robert Laffont, «?Ailleurs & Demain?», 2008).
Son amour pour la nouvelle l'a conduit à en écrire plus de cent. Ses derniers recueils, Rasta Solitude (Flammarion, «?Imagine?») en 2003, et L'Homme qui s'arrêta (La Volte) en 2009. Son travail critique sur la SF, commencé dans Galaxie, se poursuivra au Monde, et actuellement au Magazine littéraire. Traduit dans quatorze pays, il a publié à cette date plus de quarante volumes. Il nous a quitté le 5 août 2023 pour rejoindre les étoiles.
Né en 1969, Stéphane Beauverger vit aujourd'hui en Bretagne dans le pays du Léon.
Journaliste de formation, il rencontre Pierre Christin, le talentueux scénariste d'Enki Bilal et de Jean-Claude Mézières entre autres, qui sera son professeur. Il se consacre à l'écriture de jeux vidéo pour DONTNOD, il vient notamment d'être distingué pour Tell Me Why en 2021 par plusieurs prix dont une nomination aux BAFTA - équivalent des Oscars pour le jeu vidéo. La Volte a publié ses quatre romans, la trilogie Chromozone et le cultissime Déchronologue qui a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire, le prix Bob Morane, le prix Utopiales, le prix Imaginales des Lycéens et le prix des Lundis de la SF?: autant dire que Stéphane Beauverger est très attendu.
Le retour de Stéphane Beauverger là où on ne l'imaginait pas.
Après Un souvenir de Loti et Résolution, il signe la troisième novella de la collection Eutopia.