Dès ce premier recueil, Loïse d'Olt fait preuve d'une rare maîtrise. Sa prosodie est limpide et sûre, à l'aise dans la métrique au point que l'on... > Lire la suite
Dès ce premier recueil, Loïse d'Olt fait preuve d'une rare maîtrise. Sa prosodie est limpide et sûre, à l'aise dans la métrique au point que l'on ne ressente jamais le travail du versificateur. Quant à la sensibilité, elle a l'originalité d'une lamartinienne qui aurait des accents baudelairiens. La lumière et l'ombre sont ici les modulations d'une émotion toujours guidée par la saison, l'heure, le moment. impressionniste en quelque sorte. S'il y a, par suite, diversité, changements d'éclairages, cette liberté d'inspiration n'exclut en rien la profondeur. Et l'on retiendra cet alexandrin magnifique, qui nous semble traduire le « fond d'âme » de Loïse d'Olt : « Sous la simplicité première d'un ciel pur » Jean FOURNIER