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Et puis encore ... que sais-je ?

  • Robert Laffont

  • Paru le : 03/03/2011
" J'ai lu en souriant l'avis de recrutement, par la ville de Bruxelles, d'aspirants agents de police. "Conditions principales être belge, connaître... > Lire la suite
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" J'ai lu en souriant l'avis de recrutement, par la ville de Bruxelles, d'aspirants agents de police. "Conditions principales être belge, connaître les deux langues nationales, taille minimum 1,68 m, âge 18 à 35 ans. Épreuve écrite: résumé d'une conférence; épreuve orale : entretien à bâtons rompus" À partir du moment où des aspirants flics sont soumis à un entretien à bâtons rompus, c'est la porte ouverte à tous les débordements, et il ne faudra pas se plaindre des bavures! " Les éternels casse-tête économiques de Bercy, les tout aussi persistantes réformes de l'Éducation nationale, les déconcertants progrès de la technologie et les cruelles désillusions du " contribuable-citoyen ", le sport...
Et puis encore... que sais-je ? Le chroniqueur bien connu des auditeurs d'Europe 1 réunit ici quelque cent quatre-vingts nouveaux billets d'humeur, se livrant avec un plaisir certain à son activité de toujours : donner son avis quand on ne le lui demande pas.
    • Dans un article paru dans «Le Figaro», le philosophe Alain Finkielkraut déplore que le sentiment national n’ait plus aujourd’hui d’autre exutoire que le chauvinisme sportif
    • Il est vrai que l’esprit du sport, tel que l’avait défini naguère Pierre de Coubertin, s’est dégradé
    • Il fut un temps où l’on applaudissait l’adversaire quand son action était brillante
    • Il est logique que l’on encourage les siens, mais j’ai toujours un peu honte lorsque tout un stade siffle un Anglais ou un Écossais qui, au rugby, tente une pénalité
    • Il serait plus logique de siffler le joueur français qui a commis la faute
    • Je m’amuse toujours de ces «Marseillaise» lancées à plein gosier au milieu des pelouses avant le match, car après tout l’équipe que nous accueillons n’a nullement l’intention d’égorger nos fils et nos compagnes, ils viennent seulement pour nous marquer des buts ou des essais et le seul sang qui risque de couler est celui de l’arcade ouverte de Desailly ou de Pelous et, comme la règle veut que tout joueur qui saigne soit immédiatement prié d’aller se faire soigner sur la touche, le sang versé n’a guère le loisir d’abreuver les sillons
    • Le nationalisme est un sentiment qui m’est, sans jeu de mots, quelque peu étranger
    • J’adore la France, je la connais dans ses moindres recoins, quelques lustres de galas et de tournées et vingt-deux Tours de France ont fait qu’il n’y a pas de ville où je n’ai posé mes valises et de village que je n’ai traversé, mais je me sens aussi bien chez moi à Florence ou à Bruxelles qu’à Limoges, parce que la notion de frontière me dépasse
    • Qu’on puisse s’étriper pour une ligne imaginaire que les diplomates déplacent au gré de la fortune des militaires m’a toujours semblé étrange et, dussé-je choquer certains d’entre vous, il me serait parfaitement indifférent d’être un citoyen des États-Unis d’Europe gouverné par un président belge avec un ministre des Finances polonais
    • Comme cette éventualité est encore illusoire, il faut bien faire avec ce sentiment national qui s’exacerbe sur les stades
    • Puisqu’il doit se déchaîner, autant, cher Alain Finkielkraut, que cela soit dans les stades que sur les plaines de Champagne ou les forêts de l’Argonne
    • Je préfère voir les cohortes des supporters peinturlurés de bleu blanc rouge converger vers le Stade de France que vers la statue de Strasbourg, place de la Concorde
    • Un match de football ou de rugby, même si les passions s’y déchaînent, a un avantage indiscutable sur les affrontements militaires: le combat ne dure que quatre-vingts ou quatre-vingt-dix minutes selon la forme du ballon, on interrompt le combat pour évacuer les blessés et, à la fin de la partie, vainqueurs et vaincus se serrent la main, passent sous la douche et rentrent chez eux
    • Le pire risque pour les supporters est d’attraper une extinction de voix, c’est fort gênant, mais moins handicapant qu’un obus de mortier
    • Au lieu de le déplorer, il faut donc encourager les affrontements entre nations, dont le simple pékin n’est que spectateur
    • On l’a, au cours des siècles, tellement obligé à y participer, sans lui demander son avis, qu’il peut savourer la différence.
  • Date de parution : 03/03/2011
  • Editeur : Robert Laffont
  • Collection : J'ai Lu humour
  • ISBN : 978-2-221-11767-5
  • EAN : 9782221117675
  • Format : ePub
  • Nb. de pages : 233 pages
  • Caractéristiques du format ePub
    • Pages : 233
    • Taille : 1 021 Ko
    • Protection num. : Digital Watermarking

À propos de l'auteur

Biographie de Jean Amadou

Faut-il présenter Jean Amadou ? Chroniqueur sur Europe 1, coauteur du Bébête Show, il s'est d'abord fait un nom comme chansonnier. Outre ses chroniques : De quoi j'me mêle ! (prix Rabelais), Vous n'êtes pas obligés de me croire ! (prix Antoine-Blondin), Je m'en souviendrai de ce siècle !, Journal d'un bouffon, il a publié, entre autres, chez Robert Laffont : Les Yeux au fond de la France, Heureux les convaincus.

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