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Avant de s'installer comme généraliste dans le Haut-Rhin, le docteur Samuel Saltzmann, prix de Thèse de la Faculté de médecine de Strasbourg, a exercé d'importantes responsabilités dans différents services de gynécologie et obstétrique. Il est donc particulièrement sensibilisé aux problèmes posés par l'avortement et l'infanticide, qu'il aborde dans le présent ouvrage. De plus, futur gériatre, il nous invite à une réflexion approfondie sur la question de l'euthanasie médicale, en raison du contexte de violence dans lequel il s'insère.
Il est évident que notre civilisation traverse une période critique : l'interruption volontaire de grossesse est en passe de devenir un « acte médical », reconnu en tant que tel. Le sang des enfants sacrifiés, parce que non désirés, coule à flots. Et, pour beaucoup, « qualité de la vie » signifie aussi « qualité de la mort », expression dangereusement ambiguë.
Dans un tel climat d'incertitude, les Chrétiens ont le devoir de définir les normes et les critères sur lesquels ils ne transigeront pas. Pour ce faire, il faut d'abord répondre - par oui ou par non - à deux questions fondamentales : sommes-nous créés à l'image de Dieu ? La vie humaine est-elle un don de Dieu ? De notre réponse, découlera une attitude de respect ou d'irrespect à l'égard de la vie humaine.