Biographie de Bonhomme
Passionné dès son plus jeune âge par le dessin, Matthieu Bonhomme s'oriente, dès la seconde, vers un enseignement artistique. Il obtient un BTS d'arts appliqués, en 1992. Ses rencontres avec Christian Rossi, Serge Le Tendre et Jean-Claude Mézières, durant ses années d'étude, le confortent dans son choix : devenir créateur de bandes dessinées. Il applique leurs conseils dans ses premiers travaux parus dans l'hebdomadaire Spirou entre 1997 et 1999, et au sein du groupe Bayard (« Je Bouquine », « Grain de soleil », « Images Doc », « D Lire », « Maximum »).
Chez ce dernier éditeur, cette fois pour Okapi, il signe, en 2000, « Victor et Anaïs - un duo contre Tria », son premier grand récit, scénarisé par Jean-Michel Darlot. L'histoire sera reprise en album, deux ans plus tard, chez Carabas. Chez ce dernier éditeur, il atteint « l'Âge de raison », un ouvrage publié chez Carabas, en 2002.
Dès cette époque, il intègre l'Atelier des Vosges (une structure informelle, située au coeur de Paris), où il côtoie Gwen de Bonneval qui lui présente le scénariste Fabien Vehlmann, alors de passage.
Ce dernier lui rédige « Le Marquis d'Anaon », une ambitieuse série, mêlant l'aventure et le mystère, basée sur un conte populaire du XVIIIe siècle et mettant en scène Jean-Baptiste Poulain, un jeune homme curieux, confronté aux superstitions de son temps. Dargaud l'édite à partir de 2002.
En 2004, Gwen de Bonneval devient le rédacteur en chef de « Capsule cosmique », un mensuel de BD pour enfants, iconoclaste et inventif, publié chez Milan.
Matthieu Bonhomme y participe naturellement dès ses origines, avec « Le voyage d'Esteban », une série dont il assure le texte et le graphisme. Après deux épisodes publiés dans le magazine jusqu'en juin 2006 et repris en recueils chez Milan, les aventures du jeune indien se poursuivent chez Dupuis, à partir de 2009.
Gwen de Bonneval et Matthieu Bonhomme étoffent parallèlement leur collaboration, via « Messire Guillaume », une série proposée dans SPIROU, en 2005 (albums aux éditions Dupuis à partir de 2006).
On y croise cette fois un jeune orphelin, parti à la recherche de sa soeur disparue. Dans un univers médiéval et onirique, Guillaume n'est pas au bout de ses peines. En quelques titres, la série se taille, elle aussi, un double succès critique et public.
Sans effet inutile, soutenu par ses scénaristes, servi par un graphisme tout à la fois souple et classique, abouti et élégant, Matthieu Bonhomme réussit à se positionner parmi les auteurs les plus pertinents de sa génération.
Copyright : Dictionnaire mondial de la BD par Patrick Gaumer, Editions Larousse, 2011.
Passionné dès son plus jeune âge par le dessin, Matthieu Bonhomme s'oriente, dès la seconde, vers un enseignement artistique.
Il obtient un BTS d'arts appliqués, en 1992. Ses rencontres avec Christian Rossi, Serge Le Tendre et Jean-Claude Mézières, durant ses années d'étude, le confortent dans son choix : devenir créateur de bandes dessinées. Il applique leurs conseils dans ses premiers travaux parus dans l'hebdomadaire Spirou entre 1997 et 1999, et au sein du groupe Bayard (« Je Bouquine », « Grain de soleil », « Images Doc », « D Lire », « Maximum »).
Chez ce dernier éditeur, cette fois pour Okapi, il signe, en 2000, « Victor et Anaïs - un duo contre Tria », son premier grand récit, scénarisé par Jean-Michel Darlot. L'histoire sera reprise en album, deux ans plus tard, chez Carabas. Chez ce dernier éditeur, il atteint « l'Âge de raison », un ouvrage publié chez Carabas, en 2002.
Dès cette époque, il intègre l'Atelier des Vosges (une structure informelle, située au coeur de Paris), où il côtoie Gwen de Bonneval qui lui présente le scénariste Fabien Vehlmann, alors de passage.
Ce dernier lui rédige « Le Marquis d'Anaon », une ambitieuse série, mêlant l'aventure et le mystère, basée sur un conte populaire du XVIIIe siècle et mettant en scène Jean-Baptiste Poulain, un jeune homme curieux, confronté aux superstitions de son temps. Dargaud l'édite à partir de 2002.
En 2004, Gwen de Bonneval devient le rédacteur en chef de « Capsule cosmique », un mensuel de BD pour enfants, iconoclaste et inventif, publié chez Milan.
Matthieu Bonhomme y participe naturellement dès ses origines, avec « Le voyage d'Esteban », une série dont il assure le texte et le graphisme. Après deux épisodes publiés dans le magazine jusqu'en juin 2006 et repris en recueils chez Milan, les aventures du jeune indien se poursuivent chez Dupuis, à partir de 2009.
Gwen de Bonneval et Matthieu Bonhomme étoffent parallèlement leur collaboration, via « Messire Guillaume », une série proposée dans SPIROU, en 2005 (albums aux éditions Dupuis à partir de 2006).
On y croise cette fois un jeune orphelin, parti à la recherche de sa soeur disparue. Dans un univers médiéval et onirique, Guillaume n'est pas au bout de ses peines. En quelques titres, la série se taille, elle aussi, un double succès critique et public.
Sans effet inutile, soutenu par ses scénaristes, servi par un graphisme tout à la fois souple et classique, abouti et élégant, Matthieu Bonhomme réussit à se positionner parmi les auteurs les plus pertinents de sa génération.
Copyright : Dictionnaire mondial de la BD par Patrick Gaumer, Editions Larousse, 2011.