Esprit de la religion

Yvon Belaval : « Je place Pradines très haut : en particulier je ne cesse de recommander "Esprit de la religion". » Émile Bréhier : « Pradines montre le fondement rationnel de faits considérés, en général, comme le type même de l'irrationnel. » Jean Guitton : « On peut peut-être dire que la zone de la magie, si réelle, est assumée par la vraie foi dans une sphère plus haute. Ce qui m'a frappé en relisant "Esprit de la Religion", c'est ce que vous dites sur le caractère extrêmement rare - et probablement singulier, unique même - du vrai grand miracle.
De toute manière, il y a dans ce livre, une catharsis de l'esprit religieux, précisément parce qu'il montre la part du non-religieux dans la religion. Peu de lectures sont aussi lucides, porteuses de lumière. » Roger Mehl : « La religion a été le lieu d'un miracle que Pradines admire : elle a su prendre appui sur les instincts pour les dériver vers un objet surnaturel alors que la morale n'a su que les réprimer.
» Gabriel Marcel : Dédicace à Pradines de son livre le "Mystère de l'être" : « Avec le sentiment d'une très grande proximité intellectuelle. » R. P. Motte, dominicain : « Depuis les "Deux Sources" de Bergson, il n'avait rien paru de cette qualité sur la philosophie et la religion. » Maurice Nédoncelle : Dédicace à Pradines en lui envoyant son livre la "Réciprocité des consciences" : « À Monsieur Pradines, dont j'ai tant aimé "Esprit de la Religion".
Avec mes respectueux hommages. » Étienne Souriau : « La religion ne peut pas, ne doit pas, oublier son rapport originel avec la magie qui se voulait action. Bien plus, la philosophie elle-même a besoin de ce qu'ajoute - à la morale et à la théodicée - la mystique. Sans ce ferment, la philosophie retomberait inerte. Mais ce ferment de son côté ne peut exister à l'état pur. Il a besoin de nourritures terrestres.
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